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UMEIC : Ultra Mobile Etroit Inclinable Carrossé. ‘Nouvelle catégorie de véhicule’

Nouvelle approche catégorielle permettant de clarifier et préciser la classification des véhicules individuels motorisés.

Deux mondes se côtoient s’agissant de mobilité individuelle motorisée :

Le monde de l’automobile et celui du deux-roues motorisé (2 RM).

Le premier, hégémonique atteint ses limites, l’auto confortable et sécurisée, de l’autre le 2 RM, synonyme de mobilité, fluidité, simplicité mais soulevant quelques réserves par le manque de protection et le déficit de confort et de sécurité.

Faire converger ces deux visions de moyen de transport individuel pour permettre la création d’un nouveau type de véhicule est un challenge très recherché mais n’est pas évident.

Cependant avec le développement des dernières technologies de dédoublement axial des roues et système de balancier pendulaire, une alternative crédible à la voiture se profile enfin avec la création de quadricycles inclinables. Plusieurs briques technologiques développées permettant ces innovations sont à présent ‘sur étagères’.

De nombreux bureaux d’études expérimentent sans y parvenir des concepts de véhicule alternatif, combiné mi auto mi moto pour satisfaire la mobilité individuelle qui restera toujours indispensable.

Les termes utilisés pour définir ce genre de véhicule sont toujours anglo-saxons :

Urban car, Lean vehicule, Tilting vehicule, Narrow urban car, Fully or half enclosed.

Les acronymes USUC pour Ultra Small Urban Car ou UNUC Ultra Narrow Urban Car ne sont pas adéquats. Bien que ce type de véhicule soit particulièrement adapté pour le milieu urbain il est tout autant indiqué pour les trajets ruraux en région et pour des déplacements interurbains et péri-urbains.

Le terme ‘urbain’ n’est donc pas spécialement conforme puisqu’en espace rurale ce type de véhicule est tout à fait pertinent, le terme ‘car’ également puisque l’on s’éloigne du type voiture conventionnelle.

Ultra Mobile est plus approprié que ‘urbain’ et ‘voiture’.

Les concepts les plus aboutis actuellement sont français il est tout à fait souhaitable et justifié de créer un acronyme français en parfaite adéquation avec une définition précise.   

Cette catégorie de véhicules est caractérisée par plusieurs spécificités uniques et définies par l’extrême (ultra) mobilité efficiente obtenue par l’étroitesse du véhicule grâce à une technologie d’inclinaison et une carrosserie intégrale protectrice.

Propriétés exposants la particularité de ces véhicules.  

  1. Ultra efficience
  2. Mobilité
  3. Etroitesse
  4. Inclinaison
  5. Carrosserie (intégrale)

Ce qui fait l’acronyme, UMEIC : Ultra Mobile Etroit Inclinable Carrossé.

La perception de l’image est instantanée.

Le véhicule du futur qu’il soit urbain ou non, doit impérativement posséder ces cinq qualités :

Pour être mobile il faut être étroit, si c’est étroit c’est obligatoirement inclinable, si ce n’est pas intégralement carrossé cela ne peut protéger et rivaliser avec la voiture, et si ce n’est pas léger et simple cela ne peut être efficient et ne peut être une alternative à la voiture.     

Ce nouveau type de véhicule est destiné aux déplacements quotidiens urbains mais plus pertinemment encore, dans une vision périurbaine, interurbaine (80 % des déplacements effectués) là ou les vélos tout comme de nombreux concepts plus ou moins exotiques, roller, patinette, trottinette électrique gyropode, monoroue, etc. atteignent leurs limites selon les raisons suivantes : leur rayon d’action limité, les prestations restreintes et le manque de protection contre les aléas climatiques.  

L’utilité UMEIC est incontestable particulièrement en province en milieu rurale, là ou les transports collectifs sont absents car comme partout ailleurs le but c’est d’aller d’un point A à un point B le plus simplement et rapidement possible au moindre coût en réduisant les nuisances et avec le plus faible bilan carbone. Il faut sortir de la logique actuelle du véhicule pour satisfaire tous les usages.

Il devient nécessaire et légitime pour la compréhension de nommer précisément ces nouveaux mobiles en émergence et de définir une nouvelle classification.

L’UMEIC est un véhicule multi roues, étroit, inclinable, stable, carrossé ne correspondant pas aux catégories conventionnelles.

Comment évoluer et dépasser ces deux univers, auto / 2RM. La frontière s’établissant d’un coté le confort, la protection et la sécurité, de l’autre la mobilité exemplaire. Les récentes technologies permettent d’entrevoir un énorme progrès pour la protection et la sécurité sur un (type) 2RM et ainsi optimiser nos déplacements individuels et finalement modifier nos comportements.

Nous trouvons actuellement dans une unique catégorie des véhicules deux-roues motorisés et des trois roues motorisés considérés comme deux-roues par la législation, ce n’est pas simple !

Ainsi un tricycle Piaggio MP3 est catégorisé deux-roues ?

La largeur de voie étant inférieure à 460 mm sa puissance est limitée à 125 cc. Le MP3 LT largeur de voie portée à 465 mm devient catégorisé tricycle puissance non limitée. Conduisible permis B.

Mais pour compliquer il existe des tricycles delta (2 roues arrière) et des tricycles tadpole (2 roues avant) certains sont carrossés d’autres non, certains sont inclinables d’autres non, certains sont étroits d’autres larges. (Benchmark d’une bonne centaine d’engins disponibles).

C’est un peu flou.

De la même façon il existe des quadricycles, certains étroits d’autres larges, carrossés ou non, inclinables ou non. Cela est imprécis, il devient nécessaire de catégoriser plus précisément. Les prestations, l’usage et l’utilité ne sont en rien comparables.

Tous ces concepts présentés comme vaguement solution de mobilité du futur sont soit, des scooters avec stabilité confortée mais toujours avec une insuffisance de protections, ou bien des micro-cars quadricycles, légers ou lourds ne répondant pas aux problématiques de congestion, des coûts inhérents et sans aucun gain de mobilité.

Exemple le monde moto : Le Piaggio MP3, le Quadro 3D, le TriOde, l’Adiva 3D, le Peugeot Metropolis, le Vectrix VX-3 sont des engins tricycles tadpole étroits qui s’inclinent, mais ne sont pas carrossés. Uniquement simplement des scooters qui ont évolués en tricycles.

Le BRP Can-Am Spyder parmi bien d’autres est un tricycle sans inclinaison, large non carrossé, inadéquat pour les trajets quotidiens, tout cela reste associé au monde de la moto ludique, en cumulant les désagréments…

Exemple le monde auto : Renault Twizy, Opel Rack, Volkswagen Nils, Audi Urban, KTM 3W, Nissan Pico, Zagato Volpe, Fiat Mio, Peugeot BB one, Peugeot VELV, etc.

Tous ces constructeurs autos se sont engouffrés et présentés leurs concepts de ‘véhicule urbain de demain’ et les médias soulignant  ‘engin entre l’auto et le scooter permettant de répondre aux difficultés urbaines’, il n’en est rien, exclusivement engin entre l’auto et le quad et les inconvénients des deux…et certainement pas un scooter.

Dans cet univers de mobilité, il manque un chainon manquant. Un véhicule assurant le confort de l’automobile et les avantages de la mobilité d’un (type) 2 RM. Il devient impératif d’innover.

La catégorie UMEIC véritable innovation est uniquement représentée par l’arlésienne Smera, le feu Tilter, l’incertain monotrace Lit Motors C1 gyro-stabilisé, le TTW Motus… le Naro… et le futur Commuter Link 4 développé par Rainbow system…

Une des solutions de mobilités individuelles futures durables réside dans ces concepts. (A l’heure actuelle Rainbow system Link4 est seul dans la course)

Pour la première fois un grand constructeur (les précurseurs visionnaires n’avaient pas tort) Toyota présente son concept I-Road tricycle tadpole inclinable, 85 cm de largeur, la roue directrice étant à l’arrière, cela provoque un déport de la partie arrière du véhicule rendant la conduite assurément délicate et problématique.

Avec cet acronyme UMEIC on comprend tout de suite de quoi l’on parle, évitant la confusion des genres.

Domaine deux-roues motorisé : Exemple le Piaggio MP3 est étroit (745 mm) donc naturellement s’incline, il est mobile mais n’est pas carrossé, il n’offre pas de protection, il ne peut réellement remplacer la voiture confortable, ne peut être une alternative à l’automobile, ne peut représenter le ‘futur innovant’ sans carrosserie intégrale protectrice, ce n’est pas un UMEIC. Ce n’est qu’un scooter.

Autre exemple le concept de scooter tricycle électrique Whoop, intéressant, malheureusement non intégralement carrossé, (identique au feu BMW C1, véhicule non étanche) protections contre le froid et les intempéries limitées.

Idem pour les quadricycles inclinables Quadro Parkour ou Quadro 4D italien ou bien encore l’ingénieux et performant 4 MC de l’anglais Nick Shotter qui ne sont pas carrossés, cela reste des scooters, port du casque et vêtements de protections exigés, inenvisageable pour un automobiliste, inadaptés aux attentes de confort et de praticité. Equipements de protections du véhicule en options qui restent malheureusement financièrement imposés.

Domaine automobile : Exemple le Renault Twizy est large, (1230 mm) peu mobile dans le trafic, semi-carrossé attrait limité, ne peut rivaliser avec un UMEIC.

Son proche concurrent Zagato Volpe est intégralement carrossé mais sa largeur au-delà du mètre tout comme les divers concepts : Rack, Nils, Urban, KTM bien trop larges ne sont pas plus mobiles qu’une voiture conventionnelle. Sans intérêt pour un conducteur d’un 2 RM.

L’Edisson, l’Aptera, le Li-on Motors, le TW4XP, parmi des dizaines d’autres participants en 2010 à l’Automotive X-prize aux USA sont des véhicules très légers et performants énergétiquement mais ne peuvent être une alternative satisfaisante à la voiture car évidemment non UMEIC.

La voiture électrique en soit ne fera pas la mobilité durable, la motorisation électrique seule ne parviendra pas à réduire l’empreinte écologique de la voiture individuelle, même pour les mini et microcar avec deux places de front. Le véhicule aux formats actuels est incompatible avec les prévisions de croissance du nombre futur d’automobiles misent en circulation dans le monde demain.  

Revoir l’architecture est essentielle, cela passe par une conception minimaliste en réduisant la surface frontale, la masse et le gabarit du véhicule. (Taux d’occupation d’une voiture classique inférieur à 1,2 personne, ridicule, inadmissible) (1,02 en mode commuting).

Le coût global des nuisances dues aux embouteillages n’est pas compatible avec la vision durable de nos mobilités.

Il reste une inadéquation fondamentale entre la largeur des voieries en général et la largeur des autos.

Il demeure une inadaptation entre l’auto et l’unique personne à bord, le conducteur.

Très certainement dans peu de temps cela deviendra un comportement inacceptable et sera considéré comme incivisme en regard de l’empreinte environnementale. Déjà il est question d’envisager une taxation véhicule/personne transportée. L’autosolisme est injustifiable.   

Un véhicule catégorisé UMEIC est simple, léger, peu massif, multi-roues, stable, sécurisé, étroit, mobile, confortable, protégé, totalement carrossé. Il est foncièrement le successeur combiné de la voiture et du (type) deux-roues. Un véhicule efficient.

Le quadricycle inclinable Quadro Parkour (commercialisation 2013) possède un train avant voie supérieure à 465 mm et son train arrière plus étroit inférieur à 460 mm.

Le quadricycle inclinable Quadro 4D c’est le contraire, c’est la voie arrière qui est large et le train avant qui est étroit. Ces architectures les classent comme tricycles selon la législation européenne, catégorisés L5e sans limitation de cylindrée et conduisibles avec le permis B.

Le quadricycle inclinable 4D de l’anglais Nick Shotter, avec sa voie avant et arrière inférieure à 460 mm bénéficie des mêmes avantages législatifs. Certainement la meilleure technologie actuelle.

Ces nouvelles technologies pendulaires révolutionnent la stabilité et la sécurité de ce type de véhicule. La chute suite à une glissade du train avant n’est plus possible, la stabilité est remarquable, la sécurité optimum pour ce type d’engin.

Il devient possible et impératif maintenant de faire évoluer ces engins de type scooter. Innover, modifier, carrosser ces machines afin de créer la nouvelle catégorie UMEIC.

Ainsi on rapproche les deux mondes, auto et moto pour créer certes un OMNI Objet Mobile Non Identifié, mais assurera notre mobilité durable et la relance de l’industrie FRANCAISE auto/moto.

Jusqu’à très récemment un 2 RM comportait simplement 2 roues d’ou sa catégorie deux-roues motorisée. (Monotrace pour les spécialistes)

Maintenant avec la venue des tricycles Piaggio MP3 il faut préciser et ajouter deux-roues & trois roues motorisées, toujours dans la même catégorie.

Prochainement va être commercialisé des scooters quatre roues, tous ces engins 2, 3 et 4 roues seront toujours considérés et catégorisés 2 RM. Une redéfinition serait souhaitable.    

Un scooter à quatre roues est aussi un quadricycle, tout comme une voiture, ou un quad, cela complique les choses. Si c’est un ‘scooter’, c’est qu’il est étroit, s’il est étroit c’est qu’il est par principe pendulaire on commence à s’éloigner des catégories autos quadricycles.  

Si peu que l’on carrosse un scooter à quatre roues comment va t-on devoir nommer ce genre d’engin ?

La catégorie deux-roues motorisée englobe indifféremment des scooters ou motos à 2 roues, à 3 roues, à 4 roues, comment différencier s’ils reçoivent une carrosserie ?

Comment nommer un futur scooter à 4 roues avec une carrosserie totalement fermée comme une voiture berline, un ‘scooter berlinisé ?’

Un autre concept de véhicule le C1 made in USA est en cours de développement (rien à voir avec le BMW C1) il est étroit tel un 2 RM, il est intégralement carrossé, possède uniquement 2 roues avec un système de stabilisation avec des gyro compas.

Cela devient vraiment délicat de s’y retrouver. Dans quelle catégorie le classer, Il en résulte une évidente confusion. (projet semble-t-il abandonné)

Un engin ‘scooter’ avec 2, 3, 4 roues restera toujours avec la même vision, un engin ‘étroit’ inclinable en courbe, conduite à l’air libre avec tout ce que cela comporte.

A l’opposer un engin stable ‘large’ carrossé avec ou sans système d’inclinaison 3 ou 4 roues restera un véhicule tricycle ou quadricycle perçu comme ‘automobile’ et tout ce que cela comporte.   

Ce qui différencie les deux mondes auto & 2 RM c’est la carrosserie existante ou non, et la largeur, point essentiel. L’apport d’une carrosserie intégrale révolutionne un engin type 2 RM ces nouveaux mobiles requièrent une précision catégorielle car cela créer un véhicule inédit.

En conclusion, un UMEIC est un mobile stabilisé, multi-roues, tricycle delta, tadpole, ou quadricycle. (Monotrace peut-être ?), sans distinction d’architecture, mais impérativement entièrement carrossé.

Il est étroit, (environ 800 mm) il utilise nécessairement une technologie pendulaire d’inclinaison.

Son architecture bénéficie de ceintures et arceau de protection, sécurité accrue. Il offre une cellule de survie. Il est intégralement carrossé, procurant confort et protection. Cela n’est plus un vulgaire scooter.

Impérativement il doit posséder une place pour un passager, inévitablement en tandem.

Il doit se rapprocher le plus possible de l’extraordinaire voiture et de ces exceptionnelles qualités tout en gagnant en liberté, mobilité et praticité.  

Les concepts monoplaces types GM E-nv ou Toyota I-swing ou équivalents, avec une emprise au sol déraisonnable pour une seule personne, sans possibilité aucune permettant de transporter un passager ne serait-ce que sur une courte distance, sont totalement irrationnels.

Révolutionnaire

Deux qualités fondamentales pour un résultat capital :

Etre étroit, cela permet d’être extrêmement mobile à l’égal des fameux ‘2RM’. Essentiel pour être fluide dans le trafic, aucune difficulté de stationnement, très faible impact, acceptant le transport de deux personnes. Gain d’espace, de coûts. Diminution des temps de trajet. Réduction des émissions. ( dernière prises en comptes, les ressources minières critiques !

Intégralement carrossé il assure le confort, la protection, la sécurité.

Doté d’une carrosserie intégrale et de ceintures de sécurité il protège des chocs et des intempéries, ne nécessite pas le port de casque ni de vêtements de protection, mais uniquement des vêtements de ville similaire à la conduite d’une automobile.

Etroit Carrossé =  Mobilité Protégé.

Il ne nécessite pas d’infrastructures spécifiques, les habitudes de mobilité par rapport à la voiture sont inchangées, très important. Cette mobilité indépendante ne requière pas à être couplée à un autre moyen de déplacement, énorme avantage il permet le porte à porte sans aucune rupture de charge (atout majeur) ni multimodalité, ni inter modalité, ni dessertes territoriales, les TIC, les réseaux sociaux ne sont pas indispensables.

Il n’est pas obligatoire de connaître l’état du trafic en temps réel ni les capacités de stationnement.

Quatre UMEIC peuvent être parqués sur un seul emplacement de parking.

L’emprise au sol est divisée par quatre par rapport à la voiture, fluidité retrouvée du trafic.

Léger, 150/200 Kg, qualité essentielle, identique aux ‘2RM’. Il nécessite quatre fois moins de matières premières et d’énergies pour sa conception, il consomme peu à l’usage, emprise au sol minimum, coût de recyclage réduit, divisé par quatre.

Dernier argument primordial son empreinte environnementale est minime. Il permet d’atteindre l’objectif du facteur 4 en 2050.

Ni l’auto et ni le 2 RM ne peuvent résoudre l’explosion mondiale de demande de mobilité.

A coté des deux mondes anciens auto & moto une troisième voie émerge et devrait s’imposer, ni tout à fait une auto, ni plus du tout un 2 RM, une innovation, le UMEIC.  

Cette catégorie UMEIC : Ultra Mobile Etroit Inclinable Carrossé représente le ‘Véhicule efficient du futur’. Une formidable solution de mobilité économe et révolutionnaire. Une innovation majeure, de rupture, voir radicale. L’UMEIC est l’alternative.

« L’innovation est un phénomène d’introduction de la nouveauté dans un système préexistant permettant d’améliorer une fonction nécessaire à l’activité humaine » 

Urbi

ACEM

ACEM Association des Constructeurs Européens de Motocycles

ACEM : 10% de deux-roues en plus, 40 % de bouchons en moins !

L’ACEM, Association des constructeurs européens de motocycles, vient de communiquer, ce lundi 26 septembre 2011, les grandes lignes des résultats d’une étude menée par Transport & Mobility Leuven et l’université de Leuven.

Commanditée par la FEBIAC, Fédération belge de l’industrie automobile et du cycle, cette étude a ciblé, pendant les heures de pointe, un des axes les plus congestionnés de Belgique. Il en ressort que pour réduire l’engorgement de cet axe de 40%, il suffirait que seuls 10 % des automobilistes échangent leur auto contre un deux-roues motorisé.

Plus parlant, si 25 % des trajets urbains quotidiens étaient effectués à moto ou à scooter, les bouchons ne seraient plus qu’un mauvais souvenir… Gain de temps, baisse de la pollution, l’ACEM, basée à Bruxelles, pointe l’avantage fondamental de la pratique du deux-roues motorisé.

En France, l’État n’envisage la question que du point de vue sécuritaire et répressif, au risque de décourager la pratique. La Belgique, qui vient de légaliser la remontée de files, fait presque figure de défenseur de la cause des motards et scootéristes. Et l’État belge n’a pas vocation, comme l’ACEM, à faire du lobbying. Pourtant, l’ACEM reconnaît la priorité que constitue la réduction des risques liés aux comportements et à l’équipement.

Rappelons qu’autoriser ne signifie pas laisser faire, mais donner un cadre légal, ce qui implique des droits, mais aussi des devoirs.

Rouler sur deux ou trois roues reste un plaisir, ne serait-ce que du point de vue de la qualité de vie en ville. Les pouvoirs publics français considèrent encore les deux/trois-roues comme n’importe quelle autre catégorie d’usagers, sans en reconnaître les bénéfices en termes de mobilité.

L’usager d’un deux-roues motorisé à un comportement bien plus civique que l’automobiliste en regard de sa faible emprise au sol, faible masse, faible énergie, le bénéfice pour la cité est considérable.

Le génial petit véhicule pour illustrer le texte est URBI mini quadricycle et belge !  

Sondage

IBM sondage

IBM Sondage mondial sur la pénibilité du navettage

Pour la quatrième année consécutive IBM publie un sondage sur la pénibilité du navettage. (Navettage, faire la navette entre le domicile et le travail).

IBM a mené ce sondage pour la première fois aux États-Unis en 2008, et l’a étendu par la suite à 20 villes internationales en 2010. Les résultats du sondage servent à évaluer les préoccupations des citoyens face à la circulation routière et aux problèmes de navettage, 8 042 navetteurs sondés dans 20 villes réparties sur six continents. 

IBM a compilé les résultats du sondage sous la forme d’un indice de pénibilité du navettage.

L’indice compte 10 paramètres :

Le temps de trajet, le temps de blocage dans la circulation, le prix des carburant, la circulation aggravée, les arrêts et démarrages fréquents posent un problème, conduire c’est stressant, conduire peut provoquer de la colère, la circulation routière affecte le travail, la circulation est si mauvaise que l’on arrête de conduire, on décide de ne plus faire le navettage en raison de la circulation.

Près de 90 % des automobilistes ont indiqués que la congestion routière constituait un frein important à leur rendement au travail et aux études.

60 % ont indiqués qu’ils avaient décidé de ne pas faire un déplacement en automobile au cours du mois dernier en raison de la circulation prévue.

30 % ont déclarés avoir été bloqués pendant plus de trois heures dans les embouteillages.

69 % des répondants ont indiqué que la circulation routière a nui à leur santé d’une quelconque manière.

35 % ont indiqué ressentir plus de colère.

42 % des répondants à l’échelle mondiale ont signalé un accroissement des effets négatifs sur leurs niveaux de stress, leur santé physique et leur productivité. 

L’augmentation de la circulation causée par la croissance démographique et l’urbanisation atteint des proportions critiques à l’échelle de la planète.

La réponse d’IBM, Direction des Systèmes de Transport Intelligents.

« Afin d’améliorer le flux de circulation et d’éviter la congestion, les villes doivent faire plus que connaître les problèmes et y réagir ; elles doivent trouver des moyens de prévoir et d’éviter les situations qui entraînent une congestion pouvant transformer le monde en un immense terrain de stationnement. » 

La solution d’IBM, les NTIC, c’est logique, c’est leur métier. Mais si le gabarit de la voiture communicante est toujours identique à la voiture actuelle cela ne résoudra pas la congestion du trafic. Cqfd.

La solution est le véhicule UMEIC dit ‘ULTRA COMMUTER’