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ACEM

ACEM Association des Constructeurs Européens de Motocycles

ACEM : 10% de deux-roues en plus, 40 % de bouchons en moins !

L’ACEM, Association des constructeurs européens de motocycles, vient de communiquer, ce lundi 26 septembre 2011, les grandes lignes des résultats d’une étude menée par Transport & Mobility Leuven et l’université de Leuven.

Commanditée par la FEBIAC, Fédération belge de l’industrie automobile et du cycle, cette étude a ciblé, pendant les heures de pointe, un des axes les plus congestionnés de Belgique. Il en ressort que pour réduire l’engorgement de cet axe de 40%, il suffirait que seuls 10 % des automobilistes échangent leur auto contre un deux-roues motorisé.

Plus parlant, si 25 % des trajets urbains quotidiens étaient effectués à moto ou à scooter, les bouchons ne seraient plus qu’un mauvais souvenir… Gain de temps, baisse de la pollution, l’ACEM, basée à Bruxelles, pointe l’avantage fondamental de la pratique du deux-roues motorisé.

En France, l’État n’envisage la question que du point de vue sécuritaire et répressif, au risque de décourager la pratique. La Belgique, qui vient de légaliser la remontée de files, fait presque figure de défenseur de la cause des motards et scootéristes. Et l’État belge n’a pas vocation, comme l’ACEM, à faire du lobbying. Pourtant, l’ACEM reconnaît la priorité que constitue la réduction des risques liés aux comportements et à l’équipement.

Rappelons qu’autoriser ne signifie pas laisser faire, mais donner un cadre légal, ce qui implique des droits, mais aussi des devoirs.

Rouler sur deux ou trois roues reste un plaisir, ne serait-ce que du point de vue de la qualité de vie en ville. Les pouvoirs publics français considèrent encore les deux/trois-roues comme n’importe quelle autre catégorie d’usagers, sans en reconnaître les bénéfices en termes de mobilité.

L’usager d’un deux-roues motorisé à un comportement bien plus civique que l’automobiliste en regard de sa faible emprise au sol, faible masse, faible énergie, le bénéfice pour la cité est considérable.

Le génial petit véhicule pour illustrer le texte est URBI mini quadricycle et belge !  

Sondage

IBM sondage

IBM Sondage mondial sur la pénibilité du navettage

Pour la quatrième année consécutive IBM publie un sondage sur la pénibilité du navettage. (Navettage, faire la navette entre le domicile et le travail).

IBM a mené ce sondage pour la première fois aux États-Unis en 2008, et l’a étendu par la suite à 20 villes internationales en 2010. Les résultats du sondage servent à évaluer les préoccupations des citoyens face à la circulation routière et aux problèmes de navettage, 8 042 navetteurs sondés dans 20 villes réparties sur six continents. 

IBM a compilé les résultats du sondage sous la forme d’un indice de pénibilité du navettage.

L’indice compte 10 paramètres :

Le temps de trajet, le temps de blocage dans la circulation, le prix des carburant, la circulation aggravée, les arrêts et démarrages fréquents posent un problème, conduire c’est stressant, conduire peut provoquer de la colère, la circulation routière affecte le travail, la circulation est si mauvaise que l’on arrête de conduire, on décide de ne plus faire le navettage en raison de la circulation.

Près de 90 % des automobilistes ont indiqués que la congestion routière constituait un frein important à leur rendement au travail et aux études.

60 % ont indiqués qu’ils avaient décidé de ne pas faire un déplacement en automobile au cours du mois dernier en raison de la circulation prévue.

30 % ont déclarés avoir été bloqués pendant plus de trois heures dans les embouteillages.

69 % des répondants ont indiqué que la circulation routière a nui à leur santé d’une quelconque manière.

35 % ont indiqué ressentir plus de colère.

42 % des répondants à l’échelle mondiale ont signalé un accroissement des effets négatifs sur leurs niveaux de stress, leur santé physique et leur productivité. 

L’augmentation de la circulation causée par la croissance démographique et l’urbanisation atteint des proportions critiques à l’échelle de la planète.

La réponse d’IBM, Direction des Systèmes de Transport Intelligents.

« Afin d’améliorer le flux de circulation et d’éviter la congestion, les villes doivent faire plus que connaître les problèmes et y réagir ; elles doivent trouver des moyens de prévoir et d’éviter les situations qui entraînent une congestion pouvant transformer le monde en un immense terrain de stationnement. » 

La solution d’IBM, les NTIC, c’est logique, c’est leur métier. Mais si le gabarit de la voiture communicante est toujours identique à la voiture actuelle cela ne résoudra pas la congestion du trafic. Cqfd.

La solution est le véhicule UMEIC dit ‘ULTRA COMMUTER’